Des regrets, encore et toujours des regrets
Je me disais bien qu’en ce mois de janvier, je n’avais pas encore exprimé mon coup de blues récurrent. Et bien, cela est fait !!!
Je vais quand même commencer par ce qui me fâche le plus : les qualifs fpp. Après 3 échecs, je retombe à une moyenne faible de 1 sur 4. Le minimum syndical. Certes, je n’ai pas joué au mieux, mais tant que lors d’une bataille de blinds le gars en bb défendra avec Q5s et fera flush dès le flop, je ne pourrais rien espérer de mieux avec mes Ax.
Maintenant je suis clairement en danger, mais cela est peut-être aussi le meilleur moyen de jouer avec plus d’agilité la suite. Une pression bénéfique ? A suivre.
Petit retour sur le cash short handed du mois de janvier. Pas grand-chose à dire, je m’en sors assez bien. Je joue peu, mais j’ai fait + de 250 bb de gain soit un 8 bb jour. J’ai eu 2 grosses journées négatives qui ont infléchi sérieusement les résultats vers le bas.
Sur le cash Full Ring, les évènements se sont un peu mieux déroulés. Un mois à + 600 bb de gains, avec également 2 journées négatives qui me plombent mes résultats.
Au niveau du rythme, je passe le 3/4 de mon temps à faire du FR, donc il est tout à fait normal d’y avoir l’écart le plus important.
Avant d’aborder, l’objet de mon titre, je voudrais envisager le mois de février :
Le mois de février sera studieux ou ne sera pas !!!
Au lieu de ne jouer qu’avec des jetons, je m’efforcerai au mois de février de payer mes sessions avec du temps d’étude.
Aussi, je vais acheter mes sessions avec du temps quotidien d’étude et d’analyse :
Pour pouvoir jouer le matin, je devrais avoir travaillé un livre, ¾ heure la veille.
Pour pouvoir jouer le soir, je devrais avoir lu et compris (lol) un article, ½ heure le jour même.
Je tiendrais une comptabilité exhaustive de façon à me payer mes heures de jeu.
Bon, il est temps de sortir vos mouchoirs, car ce qui va suivre est particulièrement cruel et insoutenable, notamment pour un joueur de poker averti.
Je m’étais promis de ne plus jouer jusqu’au 1er février. Pourtant, dès le matin, je me retrouve assis pour mon cash FR quotidien. Bonne session, malgré les 3 qualifs fpp ratés.
J’ai joué le matin, donc je peux jouer le soir.
En vrac, un cash SH, une qualif fpp à 1k fpp pour un satellite EPT Monaco et le 100 fpp hebdomadaire que je me promets à chaque fois de ne plus jouer.
Le cash SH, pas bien en jambe, ni en tête mais avec un gain au bout.
Le 1000 fpp. 18 places pour moins de 200 joueurs. Sorti dans le dernier quart, mais pas suffisant.
A ce sujet, un ENORME GG pour l’Ami qui s’est qualifié. Si Lundi j’apprends que tu t’es qualifié pour Monaco, CHAMPAGNE. T’as les moyens, ne te manque plus que les cartes et les opportunités. FAIS MOI PLAISIR !!!!!!
Enfin, celui dont je me suis promis de ne jamais prononcer son nom : le 100 fpp du Samedi. Une horreur, une boucherie ….
Pourtant faire parallèlement la qualif 1k fpp et le cash, va m’aider à le jouer sérieusement les 2 premières heures.
Je serais même itm, sans m’en rendre compte. Puis, j’ai suivi mon petit bonhomme de chemin.
Au départ, nous étions 6 237. Je le sais car j’ai fait quelques photocopies écran comme d’autres font des photos de vacances, sous les moqueries de Mitche.
Au bout de 4heures, il ne reste plus que 24 joueurs sur les 6 237 du départ et je suis premier. Oui vous avez bien lu, 1er. Mais cela fait un petit moment que je flirte avec les premières places, et à 40 left j’étais déjà premier.
A 17 toujours premier, à 14 toujours et encore premier avec 3 fois plus que le 9ème, accessit pour la table finale.
La différence de gain entre la 14 et 13ème place va considérablement ralentir le jeu. Sans carte et sans opportunité, je subis. Je rate encore quelques coins flips. Toujours dans le Top 3 et 5 à 10 left.
Il en est de même à 10 left. Une place en table finale multiplie le gain par 2, ce qui incite à la grande prudence chez les shorts. A part le 1er avec un M de 15/20, nous avons tous un M autour de 10.
Je suis encore dans le Top 5 mais en demi-finale sur une table difficile avec tous les gros tapis. Les shorts doublent et moi je régresse mais toujours solidement accroché à ma 5ème place.
Puis en 3 coups, je perdrais mes illusions : 2 relances preflop qui font l’objet d’une sur relance, puis un énième coin flip qui ne passe pas contre un gars qui s’est sauvé très récemment sur une quinte runner runner.
88 vs A9o. Mais ce qui est tragique c’est la sortie des cartes : Un as au flop, un 8 turn, une flush pour le 9 à la river. Oui, je sais c’est un coin flip et la séquence de sortie des cartes n’a aucun intérêt pour les probas. Je passais 2ème et plein d’espoir pour la suite.
J’atteindrais néanmoins la table finale et finirais 9ème : A8 vs JT. J flop.
Bon 9ème sur + de 6 000, ce n’est pas mal. Mais à part un bon rush à la troisième heure avec 3QQ et 2KK, j’ai perdu la plupart de mes coins flips et je n’ai pas eu 1 seule fois les AA en 5 heures de jeu.
Rater une grosse performance, c’est en somme l’histoire de ma vie depuis que j’ai commencé le poker. A part une première place sur le 1 siège 1 jeton à 1000 joueurs, il y a un moment maintenant, j’ai raté le reste et cela continue.
Mais bon on ne désespère pas, un jour cela passera. C’est l’éternelle histoire de la roue qui tourne et de son rayon.
Enfin, merci à Mitche qui a eu le courage de me suivre jusqu’à 1h30 du matin. TY et MERDOUMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM pour ce soir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
GG Pierre!