Sans pression, sans envie, sans imagination

Pou résumer : sans enthousiasme.

Je raisonne par mois. Ce n’est pas très pragmatique, car une partie de cash dure toute une vie, dit-on.

Oui, mais voilà il me faut des points de repère.

Et généralement en fin de mois, c’est la dépression qui me guette. Pas la dépression au sens littéro-médical, car cela va très bien merci. Mais une folle envie que le foutu mois en cours finisse vite, pour repartir au plus vite aux charbons le mois suivant.

Il faudrait que je me force à penser que chaque jour est le premier du mois. Cela ne serait pas mal, … si ce jour était un dimanche. lol

A partir de là, il ne faut pas s’étonner de perdre des jetons qu’en temps normal je n’aurais jamais perdu, ou du moins pas de cette façon.

Le seul avantage de cette période, c’est qu’elle me permet de mesurer ma progression. Et là encore, pas de quoi s’enthousiasmer, il y a du boulot.

Oui, je sais. Je ne suis jamais content, un éternel insatisfait. Mais c’est justement ce qui m’a fait progresser jusqu’à présent. Donc je ne vais pas me gêner pour encore être très critique à mon égard. Il n’y a rien de plus rageant que de se dire que l’on peut mieux faire, et de ne pas y arriver. Le poker est un des rares domaines où ce sentiment prend forme ; parce que dans la vie de tous les jours, je suis tout sauf un maniaque de la performance. Pépère sauf au poker, lolilol.

Fin de la parenthèse.

Ce matin, comme hier soir j’ai vite tiré un trait sur la succession de mauvaises rencontres d’hier matin.

Pourtant, comme l’indique le titre du post, cela ne va pas fort. Hier je n’ai pas su tirer profit de ma session, trop passif. Je finis tout de même positif en SH.
J’ai très rapidement vu que ma session à ma limite habituelle allait être médiocre, par manque de combativité.
J’ai donc ouvert une autre table à la limite supérieure, avec usant de quelques artifices. J’ai commencé par y jouer très short stack (10bb). A cette limite, j’ai le disponible pour y jouer. Mais l’intérêt de rentrer short stack, est ailleurs. D’abord se forger une image, puis ne pas trop se prendre la tête avec la profondeur de tapis. En somme choisir son spot et tout balancer. Donc je vais doubler rapidement. 20bb ce n’est plus trop short. Après avoir perdu avec une paire de dix les 10bb gagnés, je reviens à un jeu plus conforme en cavant max. Mes gains à cette table compenseront les pertes à l’autre table.

Ce matin, idem. 300 mains, une bonne rencontre, un jeu plat, quota atteint malgré tout. Ouff. Il me reste encore du temps. Alors au lieu de faire sagement un satellite 210 fpp, j’ouvre 2 tables de cash SH. Mais au lieu de me forcer à avoir la pression en jouant au-dessus des limites habituelles, je m’installe sur une table à la limite inféreiure. Résultat : jeu insipide pour la perte du quart du gain précédent.

Je ferais tout de même un satellite. La plupart du temps ces tables ressemblent à un affrontement dans la plus pure tradition des hordes sauvages. Cette fois-ci, au 4ème niveau nous serons encore 19 sur les 20 partants. Je voyage en pleine confédération Suisse.
1 AA et 3 KK m’aideront fortement à traverser sans trop de danger cette contrée dite pacifique. Toutefois un péage à 30%, KK perdant vs AQ, me fera craindre le pire à l’approche de la sortie. Qualifié !!

En attendant le 1er février, je pense me mettre en mode satellites intensifs,. Et tant pis, si ce sont les 210 fpp qui feront les frais de ma non-combativité.

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